« Sans être exhaustif, je voudrais, dans cette dynamique d’innovations, penser à la mise en œuvre de la Convention. Après « un retard accusé » dans le numérique, par rapport à des pays comme la Côte d’Ivoire, le secteur de l’assurance sénégalais entame désormais la digitalisation de ses activés, en commençant par la branche « assurance automobile ». Une initiative saluée, à sa juste valeur, par la tutelle, le ministère en charge des finances et du budget.
« Il est heureux de constater que le secteur de l’assurance sénégalaise va entrer dans une ère de transformation numérique par le biais de l’assurance automobile au moment où le test de l’assurance électronique est pratiquement finalisé au niveau de la Cima (Conférence interafricaine des marchés d’assurance) et devrait être adopté très prochainement par les organes habilités », s’est réjoui le coordonnateur de la direction générale du secteur financier.
Au-delà de la question de la transformation numérique, Ange Constantin Mancabou a signalé lors de la cérémonie de lancement, qu’il paraissait important de rappeler le défi majeur auquel reste encore confrontée l’assurance sénégalaise, l’assurance africaine de manière générale. Il s’agit, selon lui, du défi de l’inclusion.
En effet, il a confié que l’Afrique reste le continent qui compte le moins d’assurés mais où le besoin de sécurité des personnes et des biens, des activités économiques, des investissements et de l’environnement est encore crucial.